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Cours

Correspondance 2020


fiche d'identité


Réseau d'acteurs Galilée 2020


Cours_revolution copernicienne

Quelques définitions à connaître absolument

Congrégation de l’Index: le nom de « congrégation » était donné à des tribunaux ou à des commissions de l’Eglise romaine, à qui le pape déléguait le pouvoir de juger ou de décider en des matières spécifiques.

Dogme: affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible formulée par une autorité politique, philosophique ou religieuse; Dans son sens théologique, doctrine reconnue par l'autorité d'une Église.

Epicycle: dans le modèle géocentrique, chaque planète tourne selon un mouvement circulaire uniforme sur un cercle appelé épicycle, le centre de chaque épicycle étant lui-même en rotation sur un cercle plus grand centré sur la Terre. --> article Wikipédia

Equivalence des hypothèses: désigne une doctrine prônée au XVIe et XVIIe siècles par l'Église catholique au sujet de la question du référentiel à choisir pour décrire le mouvement des planètes (géocentrisme ou héliocentrisme). --> article Wikipédia

Hérésie: Selon la théologie catholique, conception erronée en matière de foi, ou refus volontaire d'admettre comme telle une vérité définie par le magistère; Opinion, doctrine ou dogme considéré comme sortant du cadre de ce qui est généralement admis ou tenu pour acquis dans les domaines de la pensée, de la connaissance, de la religion.

Index librorum prohibitorum (Index des livres interdits): instauré au milieu du XVIe siècle, il s'agit d'un catalogue (= liste) d'ouvrages que les catholiques romains n'étaient pas autorisés à lire. Son but était d'empêcher la lecture de livres jugés immoraux ou contraires à la foi (= censure). --> article Wikipédia

Inquisition (ou Sainte Inquisition): nom donné à la juridiction spécialisée (autrement dit un tribunal), créée par l'Église catholique au XIIIe siècle, dont le but était de combattre l’hérésie, en faisant appliquer aux personnes qui ne respectaient pas le dogme des peines variant de simples peines spirituelles (prières, pénitences) à des amendes lorsque l'hérésie n'était pas établie, et de la confiscation de tous les biens à la peine de mort pour les « récidivistes ».

Saintes Écritures: dans le langage chrétien, les Saintes Écritures, ou Écriture sainte, sont les paroles écrites et dites par les saints; Elles désignent généralement la Bible (Ancien et Nouveau Testament).

Scolastique: désigne la philosophie développée et enseignée au Moyen Âge dans les universités: elle vise à concilier l'apport de la philosophie grecque (particulièrement l'enseignement d'Aristote) avec la théologie chrétienne héritée des Pères de l'Église. --> article Wikipédia

Documents audio-visuels

Les épicycles dans le système de Ptolémée

(05:58 min.)

Rétrogradation de Mars

(02:44 min.)

Epicycle de Mars

(00:20 min.)

La révolution copernicienne

(12:47 min.)

Le procès de Galilée

(07:12 min.)


Chronologie



Chronologie des procès de Galilée

Le réseau d'acteurs de l'affaire Galilée

Vos schémas à découvrir bientôt...

Mini-biographies non-exhaustives des acteurs de l'affaire Galilée (par ordre alphabétique)

1. Aurifaber, Johannes (1519-1575), prêtre et théologien luthérien. Il étudie à l’université de Wittenberg et suit les enseignements de Martin Luther.

2. Baldinotti, Gerolamo (1559-1629), magistrat et homme de lettres d’origine toscane.

3. Barberini, Francesco (1597-1679), cardinal de l'Église catholique romaine, membre de la grande famille des Barberini et neveu du pape Urbain VIII. Membre du tribunal de l'Inquisition chargé de juger Galilée en 1633, il est l'un des deux cardinaux-inquisiteurs à refuser de signer la sentence condamnant le savant, prenant la tête du parti qui prône plutôt la clémence.

4. Barberini, Maffeo (1568-1644), 235e pape, de 1623 à 1644, sous le nom d’Urbain VIII. Il rencontre Galilée à la cour de Toscane et se montre un de ses premiers soutiens. Devenu pape en 1623, il doit se montrer plus prudent et assumer sa fonction de chef de la Chrétienté et de son dogme. Galilée se trompait en pensant qu’il resterait le même homme: le pape doit le sacrifier (même si sa peine se limitera à une assignation à résidence).

5. Bellarmin, Robert (1542-1621), jésuite, théologien et cardinal originaire de Toscane. Il propose en 1615 un compromis vis-à-vis de l’héliocentrisme, mais le pape, en 1616, le charge de convaincre Galilée d’abandonner ses thèses coperniciennes. Membre de la Congrégation de l'Index, il participe activement au procès de Giordano Bruno et à la controverse autour des théories de Galilée.

6. Brahe, Tycho (1546-1601), astronome danois, issu d'une grande famille associée de longue date aux affaires du Royaume du Danemark. Bien que grand admirateur de Nicolas Copernic, il ne se résout pas à abandonner le géocentrisme, et préfère mettre au point un système mixte, dit géo-héliocentrique: la Terre reste immobile au centre de l'Univers, les autres planètes tournent autour du Soleil, entraînées également par le mouvement de celui-ci autour de la Terre. Grâce au soutien du roi Frédéric II du Danemark, Tycho Brahe bénéficie pendant une vingtaine d'années de l'usage de l’île de Ven et de confortables revenus pour mener à bien ses travaux.

7. Bruno, Giordano (1548-1600), frère dominicain et philosophe italien. Accusé formellement d'athéisme et d'hérésie par l'Inquisition, il est condamné à être brûlé vif au terme de huit années de procès ponctuées par une vingtaine d'interrogatoires menés par le cardinal Robert Bellarmin. Adepte de la théorie héliocentrique, Bruno s'intéresse à l'astronomie, à la physique, à la philosophie, mais également à l'astrologie, l'occulte et la magie.

8. Caccini, Tommaso (1574-1648), moine et prédicateur dominicain florentin. Il est l'organisateur occulte de l'opposition à Galilée avec l'aide du frère dominicain Nicolas Lorini, ce dernier ayant souvent recourt, dans ses sermons farouchement critiques contre Galilée, à des références tirées des Saintes Écritures. Caccini dénonce Galilée au Saint-Office en 1615.

9. Campanella, Tommaso (1568-1639), moine dominicain et philosophe italien. Il a connu Galilée à Padoue, qu'il va défendre par la suite.

10. Castelli, Benedetto (1577-1643), moine bénédictin, mathématicien et physicien italien. Professeur de mathématiques à Pise, puis à Rome, il a été l'élève de Galilée et sera son soutien, même après la condamnation de ce dernier en 1633.

11. Congrégation de l’Index, Le nom de « congrégation » était donné à des tribunaux ou à des commissions de l’Eglise romaine, à qui le pape déléguait le pouvoir de juger ou de décider en des matières spécifiques.

12. Conseil des Dix, haute cour de justice qui veillait sur la sécurité de la République de Venise et qui avait, parmi ses nombreux pouvoirs, celui de décider de l’impression des livres.

13. Copernic, Nicolas (1473-1543), astronome polonais originaire de Thorn, également chanoine, médecin et mathématicien. Il est célèbre pour avoir développé et défendu la théorie de l'héliocentrisme, notamment dans son ouvrage paru en 1543 De revolutionibus orbium coelestium. Les conséquences de cette théorie dans le changement profond des points de vue scientifique, philosophique et religieux qu'elle impose ont été baptisées sous le terme de « révolution copernicienne ».

14. Dini, Piero (1570-1625), neveu du cardinal Ottavio Bandini qui le fait entrer dans l’administration vaticane, devient archevêque en 1621. D’origine florentine, il est pour Galilée un ami et un informateur utile.

15. Diodati, Élie (1576-1661), avocat, juriste et diplomate français d’origine suisse. Lors d’un de ses voyages en Italie, il fait la rencontre de Galilée vers 1620 et se lie d’amitié avec lui, établissant des liens à vie qu’il maintient au travers d’une intense correspondance. S’étant chargé de diffuser dans toute l’Europe les théories de son ami, il lui apporte son aide sur un certain nombre de questions sensibles. Dès le début de leur relation, il s’offre comme intermédiaire pour la publication des œuvres de Galilée hors d’Italie.

16. Foscarini, Paolo Antonio (1565-1616), père de l’Ordre du Carmel et scientifique italien. Il prend publiquement position en faveur de la doctrine copernicienne, et voit son livre condamné par l’Index en 1616. Dans sa « Lettre d'opinion sur l'opinion pythagoricienne et copernicienne concernant la mobilité de la terre et la stabilité du soleil », il aborde les objections communes des saintes écritures au système copernicien. Ce texte est porté à la connaissance de Galilée alors que celui-ci voit sa propre « Lettre à Castelli » être scrutée par l’Inquisition.

17. Galilei, Galileo (Galilée) (1564-1642), mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien. Il perfectionne et exploite la lunette astronomique et se pose en défenseur de l'approche copernicienne de l'Univers. Il publie notamment Le Dialogue sur les deux grands systèmes du monde en 1632. Galilée, qui ne disposait pas de preuves directes du mouvement terrestre, a parfois oublié la prudence qui lui était prônée par ses protecteurs religieux. Il est considéré comme le fondateur de la physique, qui s'est imposée comme la première des sciences exactes modernes.

18. Gasser, Achille (1505–1577), médecin et astrologue allemand. Il est un soutien du jeune Rheticus, puis un ami proche de celui-ci. Il est l'un des premiers à lire la Narratio Prima, le premier rapport sur les théories de Copernic, qu'écrit et fait imprimer anonymement Rheticus en 1540. Convaincu par l'ouvrage, il est l'un des rares contemporains de l'astronome polonais à soutenir pleinement son système héliocentrique comme une réalité physique, et pas seulement un modèle mathématique.

19. Giese, Tiedemann (1480-1550), évêque de Warmie (Pologne) issu d’une famille patricienne de Dantzig. Il est l’un des proches de Nicolas Copernic.

20. Gualdo, Paolo (1553-1621), prêtre, érudit et homme de lettres italien. Il est un proche ami de Galilée.

21. Horky, Martin (15??-16??), astronome et mathématicien de la Bohème (République tchèque) rendu célèbre pour avoir contesté la validité des observations galiléennes des satellites de Jupiter en affirmant qu'elles étaient le résultat d'aberrations optiques introduites par les lentilles.

22. Tolosani, Giovanni Maria (1471-1549), prêtre dominicain, philosophe, astronome et mathématicien, sénateur à Rome, théologien officiel du pape Paul III. En 1546, il publie un ouvrage considéré comme la première réaction de l'Église catholique contre le De revolutionibus de Nicolas Copernic.

23. Kepler, Johannes (1571-1630), astronome allemand célèbre pour avoir découvert que les planètes ne tournent pas autour du Soleil en suivant des trajectoires circulaires parfaites mais des trajectoires elliptiques. Défenseur de la thèse héliocentrique, ses observations seront ensuite exploitées par Isaac Newton pour élaborer la théorie de la gravitation universelle.

24. Lorini, Nicolas (15??-16??), moine dominicain. En 1615, il témoigne devant le Saint-Office contre les idées coperniciennes.

25. Lorraine (de), Christine (1565-1637), épouse de Ferdinand Ier de Médicis. En 1615, Galilée lui adresse sa « Lettre à la grande duchesse Christine », qui fait suite à une discussion engagée par la duchesse Christine de Lorraine à la table de la famille des Médicis, en décembre 1613, concernant les rapports entre le système de Copernic et les saintes Écritures. N'ayant pas assisté à la discussion, Galilée s'en était fait donner un compte-rendu par son ancien élève Benedetto Castelli; Galilée saisit alors l'occasion de donner son opinion sur le sujet.

26. Luther, Martin (1483-1546), théologien allemand, professeur d’université et réformateur de l'Église dont les idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante, qui changea le cours de la civilisation occidentale. En 1517, il aurait placardé sur les portes de l’église de Wittenberg ses 95 thèses condamnant violemment le commerce des indulgences pratiqué par l’Église catholique.

27. Maculani, Vincenzo (dit Fra Fiorenzuola) (1578-1667), membre de l'ordre des dominicains et architecte italien, il est créé cardinal de l'Eglise romaine en 1641. En tant que commissaire général de l'Inquisition, il est chargé d'instruire le procès de Galilée dès décembre 1632.

28. Médicis (de), Cosme II (1590-1621), fils de Ferdinand Ier de Médicis et de Christine de Lorraine. Il est grand-duc de Toscane de 1609 à sa mort et régne ainsi durant 12 ans. Ayant eu Galilée comme précepteur, il le nomme son mathématicien et philosophe personnel en 1610.

29. Médicis (de), Ferdinand II (1610-1670), fils de Cosme II, grand-duc de Toscane dès 1621. Élève de Galilée, il appuie et protège le savant italien mais ne peut éviter la condamnation en 1633.

30. Melanchton, Philippe (1497-1560), philosophe et réformateur protestant allemand. Docteur en théologie, professeur à l’université et disciple de Martin Luther.

31. Mersenne, Marin (1588-1648), religieux français appartenant à l'ordre des Minimes, érudit, mathématicien et philosophe. On lui doit les premières lois de l'acoustique, qui portèrent longtemps son nom. Il établit concomitamment avec Galilée la loi de la chute des corps dans le vide. Ecclésiastique à la culture encyclopédique et aux centres d'intérêt multiples, Mersenne est une des figures les plus marquantes parmi les érudits de son temps.

32. Novara, Domenico Maria (1454-1504), astronome italien de la Renaissance. Il enseigne l'astronomie à l'université de Bologne de 1483 à 1504. Il a pour élève, assistant et collaborateur, de 1496 à 1500, Nicolas Copernic. Il est donc le témoin de la première observation remarquable de son disciple ainsi qu'en atteste De Revolutionibus orbium caelestium.

33. Osiander, Andreas (1498-1552), théologien réformateur allemand. Il joue un rôle important dans le passage à la Réforme de la ville de Nuremberg. S'intéressant aux mathématiques, il s’occupe de publier De revolutionibus orbium coelestium de Copernic, dans lequel il écrit une préface anonyme expliquant que le système héliocentrique n'est qu'un instrument mathématique (thèse que défend également le cardinal Robert Bellarmin en 1616 contre Galilée).

34. Peiresc (de), Nicolas-Claude Fabri (1580-1637), intellectuel, scientifique, homme de lettres et astronome. Il est connu notamment pour avoir entrepris de dresser la première carte de la Lune fondée sur des observations télescopiques. Il est en correspondance régulière avec Galilée pour lequel il lutte afin de le défendre des attaques de l'Inquisition.

35. Reinhold, Erasme (1511-1553), astronome et mathématicien allemand. Il suit des cours à l'université de Wittenberg. En 1536, il est nommé par Philippe Melanchthon professeur de mathématiques avancées, c'est-à-dire essentiellement d'astronomie. La même année son jeune collègue, Georg Joachim Rheticus, qui publiera en 1540 le premier traité sur le système héliocentrique de Copernic, et également étudiant de Wittenberg, est nommé professeur de mathématiques pour les premières années. Ses travaux et ceux de Copernic seront cruciaux dans la réforme du calendrier entreprise par le pape Grégoire XIII en 1582. Cependant, bien que Reinhold (comme d'autres astronomes avant Kepler et Galilée) utilise le modèle mathématique et les méthodes de Copernic, il rejete cependant sa cosmologie héliocentrique.

36. Rheticus, Georg Joachim (1514-1574), astronome et mathématicien d’origine autrichienne. Il est passé à la postérité pour avoir réussi à persuader Copernic de publier sa grande œuvre, le De revolutionibus qui présente en détail sa théorie héliocentrique. Rheticus en présente lui-même les principes essentiels dans sa Narratio Prima parue en 1540. Ce texte reste considéré comme une excellente introduction aux idées de Copernic.

37. Rinuccini, Tommaso (1596-1682), diplomate et ami de Galilée, proche du cardinal Barberini et du grand duc de Toscane Ferdinand II.

38. Saint-Office, tribunal de l’Inquisition de l’Église catholique romaine, établi au XVIe siècle pour juger souverainement les cas d’hérésie et qui, par la suite, se voit attribuer le rôle de la Congrégation de l’Index, à savoir des commissions de l’Eglise romaine à qui le pape délègue le pouvoir de juger ou de décider en des matières spécifiques.

39. Schönberg (von), Nicolas (1472-1537), cardinal allemand, membre de l'ordre des dominicains.

40. Vannozzi, Bonifacio (1540-1621), légat du pape d’origine toscane, proche du cardinal Antonio Caetani, puis secrétaire du pape Paul V.

41. Vögelin, Georg (14??-15??), philosophe et médecin, ami d’Achille Gasser. Il écrit des vers en hommage à Copernic qui sont publiés en tête du Narratio Prima de Rheticus.

42. Watzenrode, Lucas (1447-1512), prince-évêque de Warmie (Pologne), oncle de Copernic.


Les principaux papes de 1513 à 1667: Léon X, Clément VII, Paul III, Jules III, Grégoire XIII, Grégoire XIV, Clément VIII, Paul V, Grégoire XV, Urbain VIII, Innocent X, Alexandre VII.